vendredi 15 janvier 2016

"Je suis Pilgrim" de Terry Hayes (2012)

Lecture en cours... 

En bref :


Il s'appelle Ben Bradley.  Il est flic pour NYPD, et découvre dans un hôtel miteux un corps de femme plongé dans une baignoire d'acide. Le meurtre parfait, sans aucune trace, aucune emprunte, plus  aucune ... dent.

Il s'appelle "le Sarrasin". On ne sait rien de lui mais on sait qu'il existe.  C'est la pire menace terroriste depuis le 11 septembre. Un homme effroyable, une menace imminente et apocalyptique.

Il s'appelle Peter Campbell. Mickael Spitz. Jude Garette. Eddy, Scott. Ou encore, le Cavalier-de-la-bleue. Il est même possible que personne ne sache sont vrai nom.  En réalité, il est même possible que personne ne sache qu'il existe, ou très peu.  Lui, c'est le meilleur agent de renseignement des États-Unis. Du moins il l'était avant de prendre sa retraite.

Et entre eux tous, un homme sans yeux, des otages en lambeaux, un zoologiste décapité, un laboratoire secret... A travers l'Afganistan, la Turquie, la Syrie et d'autres lieux, un fil rouge relie tous ces évènements et Pilgrim, seul, pour en venir à bout.  Pilgrim. Nom de code pour un homme qui n'existe pas.

Mon avis :

Il était une fois une lectrice lassée et déçue de ses précédentes lectures...
Toujours avide de bons conseils, elle se lança dans ce roman qu'elle avait depuis longtemps.

Et dès la première page, ce roman jamais plus elle ne lâcha.
Bluffée, effrayée, enthousiasmée, passionné, terrifiée.

Pour moi un des meilleurs Thriller qui soit, récit d'espionnage haletant.  Tout est efficace, les personnages sont incroyablement bien pensés, l'intrigue est complètement addictive, le sujet complètement d'actualité.  Chaque page remplit ses promesses.  Ça voyage, ça complote, on retient son souffle, on tremble, on angoisse comme si on y était.  Quel meilleur compliment pour un roman ?

Et malgré ses presque 900 pages, on en veut encore !


Extraits :

"Le problème avec le métier d'espion, c'est qu'on peut démissionner, mais on ne quitte jamais tout à fait. J'imagine que je ne voulais pas l'admettre à l'époque, mais trop d'épaves flottent dans le sillage d'une vie comme la mienne. Les gens que vous avez offensés n'oublieront pas. Et quelque part dans me tête restait gravée une leçon qu'on vous serine quand vous êtes jeune et que votre carrière est encore devant vous: dans ce métier, on n'apprend rien de ses erreurs. On ne vous en donne pas l'occasion. Il suffit d'une et vous êtes mort."
 ***
"Vous avez l'air traqué" dit-il finalement. Traqué ?  Je ris et lui dit que c'était la première fois que j'entendais ça : les gens me situaient habituellement à l'autre bout de la chaîne alimentaire
***
" Le cœur brisé, j'ai vu le ciel d'un bleu éclatant et les tours en feu, les gens faire des signes aux fenêtres dans l'espoir d'une aide qui ne devrait jamais venir; j'ai vu les blessés courir dans les rues couvertes de poussière, entendu le grondement de tonnerre des immeubles qui s'écroulaient  et j'ai vu des sauveteurs  écrire leur nom sur leur bras au cas où on les sortirai mort des décombres"
***
"Nous voulions de la main d’œuvres, mais ce sont des êtres humains qui sont venus."


 

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