vendredi 19 juin 2015

Léviatemps, de Maxime Chattam

 
En bref :

Le récit se déroule au cœur du Paris du début du XXème siècle, au cœur de l'expo universelle.  Mais pas le Paris beau, chic et en vogue, non.  Le décor ici est fait d'une ambiance noire et lugubre, plongeant dans les méandres malsains que recèle la nature humaine.

Guy est un écrivain à la dérive. Sur un coup de tête, il a tout plaqué : femme, maison, enfant... Et se retrouve alors pensionnaire d'une maison de passe.  Sa vie est monotone, il est complètement paumé et attend avec impatience la confrontation avec les bas-fond parisiens.

Cela arrive soudainement un soir où une jeune prostituée, Milaine, se retrouve sauvagement assassinée.  Touché par ce meurtre odieux, Guy se plonge corps et âme dans l’enquête, accompagné par d'étranges comparses tels Perretti, inspecteur amoureux, Faustine, prostituée révoltée et Yoshito, sumo déshonoré.  Ensemble ils se lancent à la poursuite de l'assassin, qui ne laisse derrière lui que des lambeaux de peaux. Il semblerait que Milaine ne soit pas la première...


Mon avis :

J'aime beaucoup ce retour en 1900 et l'immersion particulière dans un Paris lugubre mais vivant.
Le roman n'est pas mal même si le suspens laisse parfois à désirer.  L'entrée dans l'intrigue prend du temps alors que l'Histoire se précipite par la suite.  Bref, je me suis parfois ennuyée (ce n'est pas le meilleur de M Chatam : pas de frissons, de grande frayeur, d'énorme surprise...) mais au final tout cela est bien passé.

Du positif comme du négatif donc, je le trouve assez moyen.  Si vous n'en avez jamais lu, ne commencez pas par celui-là (ou ne le lisez pas, vous ne perdrez pas grand chose).




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